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Fondation
« Le patrimoine, ce ne sont pas que les vieilles pierres !» 

Réunis à Celles-sur-Belle à l’occasion de leurs 25 ans, les bénévoles, salariés et mécènes de la Fondation du patrimoine Poitou-Charentes ont fait le bilan de leurs actions. Leurs projets d’avenir se tournent de plus en plus vers le patrimoine environnemental.

 

Depuis 1999, la Fondation Poitou-Charentes a instruit (à l’aide des Architectes des bâtiments de France) 1 070 labels dans le périmètre du territoire de Poitou-Charentes chez des propriétaires privés.
© Chloé Poitau

Au détour d’une conversation, on entend qu’un hélicoptère de plusieurs décennies a pu revoler ; que 200 000 € ont été alloués l’hiver dernier au parc naturel du Marais Poitevin pour replanter des arbres têtards… Ces actions ont été permises par le dynamisme de la Fondation du patrimoine, qui recense les bâtiments, objets, mais aussi paysages à protéger. Une mission déclarée d’utilité publique depuis 1996. Pour fêter ces 25 ans, la délégation picto-charentaise de la Fondation avait choisi le cadre, chargé d’Histoire, de Celles-sur-Belle.

1 070 labels délivrés

Le recensement de sites patrimoniaux auprès des propriétaires, des villes/villages et des départements est un travail de longue haleine : « On le fait parce qu’on aime les belles choses », confie une bénévole. À ses côtés, Jean-Yves Pougnard est délégué aux ouvrages hydrauliques : « Il ne faut pas laisser partir les connaissances, et veiller à ce qu’il n’y ait pas de graves erreurs commises lors des rénovations ».

Depuis sa création, la Fondation a instruit (à l’aide des Architectes des bâtiments de France) 1 070 labels dans le périmètre Poitou-Charentes chez des propriétaires privés, et le rythme actuel est de vingt à trente par an.

Des conventions sont aussi passées avec les communes (19 à ce jour) et départements, celui des Deux-Sèvres étant particulièrement volontariste. « Nous allouons une enveloppe de 15 000 € par an à la Fondation, détaille Coralie Dénoues, présidente présente à l’anniversaire. Et nous venons de nommer Philippe Mauffrey – aussi maire de Mauzé-sur-le-Mignon, photo ci-dessous – qui est passionné d’Histoire, spécifiquement sur le Patrimoine ». Autre aspect de ce partenariat : l’entrée de la Fondation au CA du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) 79.

On le fait parce qu’on aime les belles choses, confie une bénévole.

Patrimoine vivant avant tout

Depuis l’année dernière, la Fondation du patrimoine intègre les parcs et jardins, et les dossiers sont de plus en plus fréquents pour préserver aussi des objets anciens, fixes, roulants ou volants, ou encore des arbres.

Prime avant tout la volonté de défendre un patrimoine qui vit : « Nous ne nous occupons pas que des vieilles pierres, insistent Patrick Ferrere et Pierre-André Masteau, président et vice-président de la délégation. Dans l’instruction d’un cas, on regarde ce qui veut être fait du bâtiment ou du lieu candidat ». S’il y a un festival, de la vitalité associative autour, une utilisation prévue par les différentes générations, l’objet patrimonial aura plus de chance d’être sélectionné.

Cette idée d’animation se retrouve dans la mission « Stéphane Bern », lancée il y a quelques années, et ayant déjà généré 5 M€ de travaux en Poitou-Charentes : ce sont les projets qui fédèrent le plus d’acteurs qui débouchent. « C’est de la pure économie circulaire, affirme Patrick Ferrere. Car 1 € de don à la Fondation, c’est 21 € de retombées économiques sur le territoire » !

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