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Récoltes : les compétences des exploitants permettent de franchir les obstacles

Qualité et quantité sont au rendez-vous de l’année 2014. Les prix quant à eux n’y sont pas. Bilan d’une campagne culturale compliquée.

A quelques jours de la fin de la récolte des céréales, quantité et qualité sont au rendez-vous de l’année.
A quelques jours de la fin de la récolte des céréales, quantité et qualité sont au rendez-vous de l’année.
© S. B.

Alors que les dernières remorques roulaient encore, à l’initiative de la Fnsea 79, jeudi 31 juillet, les organismes stockeurs se réunissaient pour faire un premier point d’étape sur la récolte 2014. « L’année culturale aura été compliquée, analysait en fin de réunion François Chauveau, président de la commission céréales du syndicat organisateur. Les pluies d’automne et de sortie d’hiver ont gêné les mises en culture. Les orages et les épisodes pluvieux ces dernières semaines n’ont pas facilité la récolte. » Cette année, peut-être plus que d’autres, la technicité était un critère essentiel pour réussir les cultures. Le suivi sanitaire était déterminant. A quelques jours de la fin de la récolte des céréales, quantité et qualité sont au rendez-vous de l’année. Les moyennes départementales semblent meilleures qu’en 2013. « De 7 % à 10 % selon les cultures et les terres », relate François Chauveau se faisant l’écho des données transmises en matinée par les OS. En blé tendre la récolte atteint 68 à 70 q de moyenne à l’hectare. En orge 65 q, en blé dur 65 q . « Le pois avec 30 à 35 q à l’hectare est la déception de l’année. Le colza en revanche s’est particulièrement révélé lors de cette dernière campagne », juge l’observateur. Avec 35 à 37 q par hectare cette culture intéressante sur le plan environnemental offre à la région de nouvelles opportunités, croit-il. Côté prix, rien ne va plus (voir  tableau ci-dessous). « Ils sont inférieurs de 30% au moins à ceux pratiqués en 2012 et de 10% à 15% aux cours de 2013 », évalue François Chauveau. « Les intrants n’ont pas connu cette même baisse », regrette l’exploitant. Heureusement, le taux de protéine du blé   meilleur que l’an passé sera un atout sur les marchés. Supérieur de 0,5 point à 2013, il atteint en moyenne 11,2 voire 11,3. Un argument dont les commerciaux useront pour imposer les blés de la région. « La qualité est un atout. La production du Poitou-Charentes se démarque sur ce point. Mais pour combien de temps encore ? », s’interroge le syndicaliste craignant de voir celle-ci se dégrader avec la mise en œuvre du  cinquième programme de la directive nitrates. Et de conclure : « Dans un contexte global de baisse des apports d’azote, il nous faudra gagner en technicité. Seul un fractionnement soigné des apports pourra dans le nouveau contexte réglementaire permettre de maintenir les teneurs en protéines ».

A l’ordre du jour
Les épisodes de grêle inquiètent les organismes stockeurs. La couverture assurancielle est un point débattu dans les rangs des collecteurs. La récurrence des phénomènes météorologiques inquiète. Les questions que se posent les agriculteurs à l’égard de l’assurance grêle, les opérateurs se les posent également. En viendront-ils à assurer le volume potentiel de collecte de la coopérative ?

O887S1F3_1.pdf (55.81 Ko)
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