Aller au contenu principal

Une cellule de crise pour l’élevage de la Vienne

Difficultés économiques, plus problème sanitaire lié à la FCO : la cellule de crise Activ’bovin viande est réactivée : l’impératif dans les tout prochains jours est de répondre aux éleveurs qui se demandent, entre autres interrogations, comment vont être financés les vaccins, ou encore comment déploie-t-on de la trésorerie pour acheter de l’aliment pour les broutards bloqués sur les exploitations.

© Elisabeth Hersand

La cellule de crise viande bovine est réactivée. Le 30 septembre dernier, ses membres (banques, centres de gestion, administration, coopératives, etc...) se sont réunis à la demande de la section viande bovine de la FNSEA et des JA de la Vienne pour pouvoir examiner les mesures à mettre en œuvre pour les trésoreries des éleveurs. L’objectif affiché : mobiliser les banques, les organismes de gestion, la MSA, la Chambre d’agriculture et les fournisseurs, pour accompagner les éleveurs.Cette cellule veut identifier les difficultés, et proposer rapidement des critères prioritaires d’intervention. En effet outre la crise de l’élevage que subissent les producteurs en race bovine allaitante, la FCO  bloque le marché à cause des restrictions de mouvements d’animaux au sein des zones réglementées. Actuellement, 400 élevages du département sont concernés par le blocage des broutards. Pour la FNSEA et les JA de la Vienne, la situation est alarmante. 1 500 broutards ne peuvent pas sortir des exploitations. Les membres de la section sont très inquiets pour l’avenir des éleveurs concernés. En effet, les broutards en place « consomment de l’argent ». « Rien que pour l’alimentation, il faut compter près d’un euro par jour par animal, alors que nous sommes en pleine crise agricole ». Depuis mercredi dernier, les doses de vaccins sont là. « Les éleveurs qui prévoient de commercialiser leurs animaux dans les jours à venir peuvent contacter leurs vétérinaires qui viennent de recevoir les doses », prévient Michel Caillé, élu à la Chambre d’agriculture. L’éleveur assistait, en début de semaine, avec le GDS, des exportateurs et les vétérinaires, à une réunion à la DDPP sur la méthode de répartition des vaccins. « Les éleveurs vont avoir une attribution permettant une vaccination de 90 % des mâles de 6 à 16 mois. » Le nombre de doses disponible pour le département va permettre de vacciner 9 500 broutards.


Retrouvez l'intégralité de l'article en page 3 de la Vienne Rurale du 9 octobre

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Vendredi dernier, Hervé Jacquelin constatait que le niveau du Salleron était plutôt haut.
Hmuc : des objectifs inatteignables ?
Si l'étude Hmuc de la Creuse était appliquée, plusieurs rivières de la Vienne auraient déjà été en alerte. C'est le cas du…
Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Roxane et Abdarrahman Wadih dans le food-truck : "Chez Wadih cheese naan".
Un food-truck aux saveurs indiennes débarque à Barbezieux
Abdarrahman Wadih lance son food-truck de naans, une spécialité de pain indien, à Barbezieux. Ouverture prévue le 13 mai.
Grâce aux parts prises dans la société, l'exploitant percevra des intérêts et dividendes pendant toute la durée de l'engagement, qui court sur 30 ans. Une façon de créer un complément de retraite issu des énergies renouvelables.
Une société pour partager la valeur du photovoltaïque

La Fnsea 79 poursuit son programme d'accompagnement des agriculteurs au photovoltaïque. Une société dédiée est en cours de…

Christophe LIMOGES, élu Président du Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou

Mardi 9 avril, le conseil d'administration du Syndicat des laiteries Charentes-Poitou s'est réuni et a…

Le site Soignon de Saint-Martin-de-Saint-Maixent arrive à saturation de sa capacité de production.
Eurial déménage son usine de fromages de chèvre

Le déménagement de l'usine Soignon de Saint-Martin-de-Saint-Maixent, appartenant à la coopérative Eurial (…

Publicité